Institut de la myopie

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INSTITUT DE LA MYOPIE

4, avenue de La Bourdonnais 75007 Paris

Bilan avant chirurgie réfractive

Interrogatoire

Il est très important de connaître vos antécédents médicaux et chirurgicaux, oculaires et généraux.
Vos activités professionnelles, loisirs, sports, conduite, lecture, travail sur écran etc. sont parfois déterminants dans l’indication et le type d’intervention.
Vos motivations pour être opéré(e) sont importantes à connaître.

Examen de la réfraction

Cet examen détermine la meilleure acuité visuelle obtenue (mesurée en dixièmes) avec correction par verres de lunettes (mesurée en dioptries), de loin et de près, un œil après l’autre puis en vision binoculaire.
Il est capital, notamment avant chirurgie réfractive, que le chirurgien détermine précisément l’amétropie (degré de myopie, d’hypermétropie et d’astigmatisme) par cet examen. Elle détermine le type de correction programmée pour l’opération au laser. Elle ne doit pas être déléguée à un autre ophtalmologiste car elle engage la responsabilité du chirurgien.
Un contrôle après instillation de gouttes qui bloquent l’accommodation (cycloplégie) est parfois nécessaire, car une accommodation involontaire peut myopiser un œil. Ces collyres dilatent également la pupille. Ils agissent deux heures environ, et gênent la vision surtout de près.

Détermination de l’œil directeur

C’est l’œil avec lequel vous visez. Il est déterminé le plus souvent en vous faisant lire une lettre projetée au loin à travers un carton présentant un orifice circulaire. Cet œil sera le plus souvent réglé de loin si un traitement par mono vision ou bascule est envisagé pour la correction de la presbytie au laser.

Examen complet des yeux

Un examen soigneux à la lampe à fente contrôle :

Larmes : qualité, quantité.
Conjonctive : rougeur, inflammation, allergie, ptérygion.
Cornée : forme, épaisseur, état de l’épithélium, du stroma (opacités, oedeme) et de l’ endothélium (cornea guttata).

Les structures internes de l’œil avant et après dilatation:
Angle irido-cornéen (gonioscopie) dont la fermeture favorise le glaucome aigu.
Iris et pupille : régularité, décoloration, synéchies (accolements)   cristalliniennes ou cornéennes, qualité de la dilatation.
Cristallin : opacités, subluxation, capsule, zonule, colobome… 
Rétine et papille : DMLA, glaucome, lésions dégénératives, déchirures, trous nécessitant un traitement au laser argon.
Mesure de la tension oculaire pour dépister un glaucome.

Après cet examen long et soigneux, votre chirurgien pourra vous informer sur la technique opératoire à privilégier, et à ses risques en fonction de l’état de vos yeux.

Examens complémentaires

Certains sont indispensables.

La mesure de l’épaisseur de la cornée (pachymétrie) est essentielle pour déterminer l’importance de la correction de la myopie possible (jusqu’à 13 dioptries avec un laser récent et une cornée épaisse). Une cornée trop mince contre indique l’opération.

Une cornée normale mesure 550 microns d’épaisseur au centre. Or il est indispensable de laisser 300 microns de cornée résiduelle. Si l’épaisseur de la cornée est insuffisante, la correction de la myopie sera  limitée avec un lasik classique. Dans ce cas, la correction de la myopie se fera par lasik avec laser femtoseconde avec programme d’économie tissulaire ou par laser de surface (PKR épi-lasik). 

La topographie cornéenne Orbscan ou Pentacam : La topographie cornéenne d’élévation analyse le relief de la surface et de la face postérieure  de la cornée par rapport à d’une surface sphérique de référence. Par comparaison, on peut imaginer le relief d’une colline par rapport à la surface de la mer.

La topographie de courbure analyse les rayons de courbure de la surface de la cornée.

Elle permet d’éliminer la présence d’un kératocône, contre-indication à une correction de la myopie par laser, et de programmer le traitement. 

Le comptage cellulaire endothélial par microscopie spéculaire permet de s’assurer que les cellules endothéliales sont en nombre suffisant, et morphologiquement normales afin pouvoir proposer un implant réfractif de chambre antérieure en toute sécurité.

L’ORA (Ocular Response Analyser) peut compléter les données de L’Orbscan dans ce but.  Il permet de mesurer la résistance et l’élasticité de la cornée.

L’aberrométrie permet d’objectiver les aberrations optiques de degré élevé de l’œil à opérer.

Mesure du diamètre de la pupille: plus la pupille est large, plus la zone de traitement (zone optique) devra être large pour éviter les halos nocturnes. Mais, plus la zone optique est large, moins on corrige la myopie pour une même profondeur d’ablation centrale.
Un examen orthoptique parfois nécessaire pour l’étude de l’équilibre oculomoteur.